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Projet d'Indexation et de Recherche pour Assister le Travail de l'Écrit

En-tête - Collage de revues d'histoire

Un site Web pour les chercheurs en histoire

HISTORIQUE

Le projet de revues Gophisto à l'Université de Montréal

L'idée de verser sur Internet les références d'articles publiés dans des revues d'histoire est venue à la fin de l'été 1994 pendant la conception du Gophisto – le premier site Internet, maintenant hors service, du Département d'histoire de l'Université de Montréal. Il apparaissait important aux concepteurs de cet outil de recherche, Yves Otis et Nelson Ouellet, de diffuser les contributions faites par les chercheurs dans les revues savantes, et ce, au-delà des compilations bibliographiques produites par certains périodiques. C'était une façon d'utiliser le réseau Internet pour rapprocher des spécialistes œuvrant dans des domaines de plus en plus fragmentés.

Conscients des limites de leurs connaissances respectives, Otis et Ouellet ont sollicité la collaboration de personnes étudiantes du Département d'histoire de l'Université de Montréal. Grâce aux premiers efforts de Jean-Sébastien Hodgson, Geneviève Perrault et Emmanuelle Roy, une quarantaine de fichiers ont pu être déposés, à l'automne 1994, dans le répertoire des revues du Gophisto.

Les deux principaux concepteurs ont par contre réalisé très tôt que les objectifs du projet pouvaient être élargis. Pourquoi ne pas compiler les références d'articles de chacune des revues depuis les premiers numéros ? De cette façon, l'accès aux références bibliographiques ne serait pas circonscrit aux publications les plus récentes comme dans la plupart des outils de recherche électroniques offerts par les bibliothèques universitaires.

À la fin de l'année 1994, grâce aux suggestions faites par des personnes étudiantes et des membres du corps professoral du Département d'histoire de l'Université de Montréal, Otis et Ouellet ont ajouté de nombreux titres à leur première liste de périodiques. Pour garantir le succès du projet révisé, ils ont alors dû élargir leur cercle de collaborateurs et, bien entendu, solliciter les organismes subventionnaires pour limiter le bénévolat.

Malgré les problèmes d'accès aux sources de financement, les élans d'enthousiasme des concepteurs n'ont pas été frustrés au point de remettre en cause la réalisation du projet. La production des fichiers ne s'est jamais faite à une vitesse industrielle, mais les visiteurs les plus assidus pourraient affirmer que le projet n'a jamais vraiment ralenti. Après l'embauche de Nelson Ouellet par le Département d'histoire et de géographie de l'Université de Moncton, le projet a cependant commencé à accumuler du retard par rapport à ses objectifs de production. Il a ensuite changé d'adresse pour suivre celui qui avait été l'un des « pères fondateurs ».


La transition vers PIRATE à l'Université de Moncton

À son arrivée au Département d'histoire et de géographie de l'Université de Moncton, en septembre 1996, Nelson Ouellet a immédiatement cherché à réanimer le projet. Au début de l'année 1997, la direction des Technologies de l'information et des communications (TIC) de l'Université de Moncton lui a consenti une aide financière de 3 000 $. Ce montant a permis l'embauche de deux étudiants (Gilles Arsenault et Michel Richard) qui ont travaillé à la constitution de dossiers physiques et à l'entrée des données sur un ordinateur. À la fin de cette étape fructueuse, la base de données comptait près de 12 000 références à des articles.

Encore une fois, le manque de fonds a ralenti considérablement la poursuite du projet. D'une part, aucune autre référence n'a été ajoutée à la base de données avant le début de l'année 2000, de l'autre, la création d'un moteur de recherche adéquat, performant et sécuritaire (pour l'université) a dû avancer à pas de tortue. Nous avons en fait eu la possibilité de terminer deux choses depuis l'été 1997 : (1) l'édition et la mise au point de la base de données; (2) le site Internet devant servir de page d'accueil. La période aura tout de même été l'occasion de donner au projet une identité bien spéciale. L'acronyme PIRATE sert en effet à exposer autant ce que nous faisons que ce que nous offrons. C'est aussi une façon de se moquer de ceux qui verraient en PIRATE une atteinte à la propriété intellectuelle et aux droits de diffusion sur le réseau Internet.

En février 2000, PIRATE a fait sa première apparition publique lors d'une annonce sur le réseau H-NET. Provenant des quatre coins du globe, les utilisateurs sont alors devenus beaucoup plus nombreux. Réalisant que le défi de satisfaire les besoins de cette nouvelle clientèle passait par des mises à jour quotidiennes de la base de données, il a fallu repenser le projet – toujours géré par une seule personne aux responsabilités accrues.


De l'hibernation au libre accès

L'évolution des technologies de l'information ainsi que l'avènement et le déploiement du libre accès en milieu académique permettent de voir l'avenir du PIRATE avec optimisme. Le trentième anniversaire, prévu en 2026, sera l'occasion de dévoiler les grandes lignes de nos modestes ambitions.


Bonne recherche !


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