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Comme son prédécesseur, il est convaincu de l'importance de la presse catholique et française en Acadie et veut faire de L'Évangéline un quotidien. Il met sur pied le Comité permanent de la bonne presse et lance une grande campagne de levée de fonds dans laquelle il prend une part active dans les Maritimes, au Québec et même en Nouvelle-Angleterre. Cette campagne lui permet de recueillir plus de 200 000$. Il peut alors acheter le journal de L'Évangéline limitée et l'immeuble et, après avoir réglé les problèmes de logistique et de formation du personnel, lancer le quotidien, en septembre 1949.
L'Évangéline est alors propriété des deux diocèses de Moncton et de Bathurst, ce qui permet de donner au journal un caractère nettement religieux, tout en s'intéressant à toutes les questions politiques, culturelles et économiques qui touchent l'Acadie. Après vingt ans au cours desquelles les diocèses investissent plusieurs dizaines de milliers de dollars dans le journal, les évêques en remettent la propriété à la compagnie Gestion atlantique, une filiale de la Société l'Assomption, en 1965. De plus ils renoncent au remboursement d'une somme de quelque 125 000$ prêtée au journal.
Son engagement social et son travail en faveur de la minorité acadienne méritent à Mgr Robichaud plusieurs doctorats honorifiques et une décoration de l'Ordre de la fidélité par le Conseil de la vie française en Amérique. Il fut aussi le premier chancelier de l'Université de Moncton.
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