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Après l'obtention d'un baccalauréat ès arts de l'Université Saint-Joseph, Bernard Poirier entre à L'Évangéline comme traducteur, journaliste, chef des nouvelles, adjoint au rédacteur et éditorialiste. Après le départ dans un court laps de temps de l'équipe d'éditorialistes chevronnés - Émery LeBlanc, Jean Hubert et Euclide Daigle - Poirier assume la tâche de rédacteur en chef et éditorialiste de 1963 à 1967. Il publie dans L'Évangéline 1 001 éditoriaux entre 1959 et 1967.
Il peut ainsi prendre position sur les grandes réformes du gouvernement de Louis-J. Robichaud, notamment la création de l'Université de Moncton et de l'École normale française, ainsi que sur le programme "Chance égale pour tous". C'est pendant cette période également que suite à la commission Adrien J. Cormier, la propriété de L'Évangéline passe des autorités ecclésiastiques à la Société l'Assomption. Après son départ du journal, en 1967, il occupe le poste de directeur-général des langues officielles auprès du gouvernement du Nouveau-Brunswick jusqu'à sa retraite en 1993. À ce titre, il préside le groupe de travail qui produit, en 1982, l'important rapport Vers l'égalité des langues officielles au Nouveau-Brunswick (Rapport Poirier-Bastarache).
Resté très attaché à L'Évangéline, il fonde, en 1993, l'Amicale des anciens et anciennes de L'Évangéline et initie, en 1994, un projet d'historique qui a donné lieu à la publication de l'ouvrage L'Évangéline 1887-1982, Entre l'élite et le peuple. Nommé membre de l'Ordre du Canada en 1980, il reçoit, en 1988, un doctorat ès lettres honoris causa de l'Université de Moncton.
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